L’Etat marocain, véritable « dindon de la
farce ».
Il faut reconnaître que l’Etat
marocain se comporte en véritable « dindon de la farce ».
Consciemment pour que certains d’en haut aient leur part du magot ?
Inconsciemment par « naïveté » par imbécillité, par
connerie ? Je ne suis pas là pour en juger. L’essentiel c’est que
les duperies répétées dont est t victime « l’Etat marocain » ont
des retombées catastrophiques non seulement sur l’économie du pays,
mais aussi sur la dignité du peuple marocain qui mérite mieux que la
médiocrité du système en place.
Deux exemples de duperie :
- Le
chimérique « pétrole de Talsint » qui a permis à des escrocs
américains (Michael H.Gustin et
consorts) de « faire rêver » tout un peuple appauvri par
une classe de potentats et ce, en manipulant des opportunistes (fils des hautes
sphères) « nationaux » qui sont à la quête de richesses rapides et
sans effort.
L’affaire du « pétrole de
Talsint » est vu par plusieurs comme un mauvais polar politico-financier.
Polar où le Maroc officiel a joué le rôle du ridiculisé.
- L’arnaque
de la raffinerie de pétrole SAMIR. Ce joyau de l’économie du pays,
joyau qui a été conçu par Abderrahim Bouabid, Abraham Serfaty, Aziz Belal
et Mohamed Lhababi sous le gouvernement de Abdellah Ibrahim, fut « octroyé »
gracieusement par Hassan II le tyran, aux moyenâgeux saoudiens en 1997.
Les saoudiens n’ont rien investi par
la suite pour promouvoir le secteur. Ils ont « rapatrié »
les bénéfices réalisés. Ils se sont permis de ne pas payer les impôts
(presque 15 milliards de dirhams droits de douane…), emprunté auprès des
banques et autres bailleurs de fonds locaux presque 30
milliards… Donc, en plus des bénéfices, ces escrocs ont emporté
un magot de 45 milliards. Le cinq août 2015, ils arrêtent l’activité de
raffinage. Ils exigent plus. Incapable de faire « plier le bras » des
intouchables saoudiens, l’Etat a ouvert le pays (à tous les sens du mot ouvert)
aux prédateurs de distribution (TOTAL français, SHELL anglais, Ifriquia
marocain…).
"Les protecteurs
des lieux saints", ont emporté le magot et nous ont laissé la ferraille.
Le lundi 7 mars 2016, le tribunal de
commerce de Casablanca commencera le traitement du dossier SAMIR. Deux
solutions possibles : le redressement judiciaire ou la
liquidation judiciaire. Les rumeurs privilégient la deuxième
solution. Théoriquement, le tribunal a 15 jours pour se prononcer. Je dis
bien théoriquement, car dans ce bled la justice au sens noble du terme n’existe
pas et n’a jamais existé. Ses rouages sont « huilés » du produit qui
vient directement de « l’usine arbitraire ».
En cas de liquidation, le modeste
« produit de liquidation » profitera en premier lieu aux banquiers
qui sortiront de « leurs chapeaux magiques » des
titres relatifs à des dettes hypothécaires. Ils seront les premiers
servis. Les salariés se rabattrons sur le reliquat et ce,
après d’autres « pompages » éventuels.
Dans cette nouvelle affaire
d’escroquerie, les perdants sont : les salariés (presque 8 000, entre les
permanents de SAMIR et ceux qui sont liés aux dizaines de sociétés de
manutention, d’intérim…), l’activité du port de Mohammedia qui régressera de
plus de 30%, de la ville de Mohammedia, et de l’économie du
pays…etc
Les "immoralistes" saoudiens ridiculisent ce pays, piétinent la dignité du peuple marocain et ce, sur tous les plans.
Un
« front local pour le suivi de la crise de SAMIR » a été constitué
ces derniers mois à Mohammedia et ce, à l’initiative : du front syndical
des travailleurs de la SAMIR, du PADS, de la Voie Démocratique, du CNI, du PSU,
d’Al Adl Oua al Ihsane et de l’AMDH. D’autres composantes ont rejoint par la
suite ce Front. Il a organisé plusieurs activités. Il programme d’autres plus
imposantes.
Ali
Fkir, membre du secrétariat du Front,
représentant de la Voie
Démocratique (Annahj Addimocrati) .
Le samedi 5 mars 2016
Photo des rapaces, photo des faux dévots
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire