La baraka du "sgaâ" ne fonctionne plus
Suite à des "élections" orientées que la majorité du peuple marocain a boudées, le Roi a chargé Benkirane d'exécuter certaines besognes, besognes de second ordre bien sûr. Le principal est ailleurs. Notre "chef de gouvernement" (titre honorifique) se donne en spectacle. Le spectacle est "épicé" grâce à Lechguer, Chabat, Benabdellah, Laansar, Mezouar... Avec leurs gesticulations de comiques, leurs fanfaronnades, ces figurants du cirque makhzenien ont fini par dégoûter le peuple marocain, ont fini par faire détester la politique par les larges masses populaires.
Benkirane se targue d'être l'élu du peuple marocain. Il oublie que son parti n'a "la confiance "que" de 5,56% des marocains en âge de voter. Avec ce taux, un parti politique ne peut même pas être représenté dans le parlement d'un pays démocratique.
Il y a de cela quelques semaines, Benkirane se dit "porteur" de la baraka, puisqu'il a plu en abondance. La récolte a battu son record. Il n'est pas "sgaâ" (الصكع) selon ses paroles.
Aujourd'hui les millions de paysans se tournent vers le ciel à la recherche de nuages porteurs d'espoir. Les commerçants de Derb Omar à Casablanca font de même. Le sort de ces derniers est lié à celui de la campagne et donc à celui des paysans. Les citadins s'approvisionnent ailleurs. Dans les joutias pour les humbles, dans les grandes surfaces et autres quartiers chics pour les moins pauvres, dans les boulevards parisiens... pour les nantis.
C'est le moment pour Benkirane de faire "fonctionner" sa baraka. Mais pour organiser la "prière à faire tomber la pluie", le makhzen en général et Benkirane en particulier ont besoin des "tuyaux" des météorologistes. Ils ont besoin de l'aide de la science.
Le recours à la baraka est une forme d'exploitation de la religion à des fins politiques. C'est la cause de nos malheurs. Nous serons toujours à la traîne. Avec le système makhzenien et des "politicards" tels Benkiarane, Lechguer, Chabat, Benabdellah, laansar...nous resterons les cancres de l’Humanité
Ali Fkir qui défie Benkirane et ses commanditaires de faire tomber la pluie en dehors des données objectives.
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