Les marocain-es libres
refusent de marcher au pas
Au nom de la défense des « valeurs
sacrées »( ????!!!!), le ministère de l’intérieur, force d’étouffement du makhzen, rappelle à l’ordre
les «sujets». La marche doit respecter scrupuleusement la cadence rythmique.
Pas de fausse note. Les forces politiques, syndicales, associatives ne doivent en
aucun cas s’exprimer que dans le cadre bien délimité par le makhzen...leur rôle
se limite à transmette, à propager…les paroles des seigneurs. Toute position
politique, toute opinion indépendante, toute idée non conformes aux directives
des potentats, à la parole de la tyrannie sont prohibées, C’est du haram. Penser
en dehors de la « norme » makhzenienne, est considéré hérésie. La standardisation
politique et idéologique, l’uniformisation de la pensée…est le nouveau credo du
makhzen.
Les marocains libres,
hommes et femmes, ne l’entendent pas de cette oreille. Les martyrs tels Mehdi
Ben Barka, Cheikh Al Arab, Abdellatif Zeroual, Omar Dahkoun, Saïda Mnebhi, Omar
Ben Jelloun, Mohamed Grina, Amine Tahani…et autres martyrs ittihadis et
marxistes léninistes, les martyrs de l’UNEM,
ceux du Mouvement du 20 février, les milliers de martyrs des soulèvements populaires
tels ceux de 1958/59 au Rif, de Casablanca
en 1965 et 1981, de l’insurrection de 1984, du soulèvement de Fès en 1992…,ont
tracé par leur sang la ligne de démarcation entre le peuple et le
makhzen moyenâgeux, la ligne de démarcation entre les marocains libres et les
assujettis, entres les vaincus et les résistants.
Forgés par ILAL AMAM,
héritiers de Zeroual, de Saïda, de Tahani…nous avons toujours refusé de marcher
au pas, nous continuerons à le refuser et ce, quelque soit le prix à payer.
NOUS AVONS REFUSE, NOUS
REFUSONS, ET NOUS REFUSERONS D'ETRE MIS AU PAS.
Vive le communisme !
Ali Fkir
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