Réflexion (matinale) sur le syndicalisme marocain
La marche du 2 avril 2015 est une source de leçons pour ceux et celles qui sont à "la recherche" d'un syndicalisme militant. La marche était composée à plus de 70% d'ouvriers (essentiellement agricoles), de petits bourgeois de l’administration étatique , de jeunes (étudiants, lycéens, chômeurs), de quelques militants politiques (essentiellement marxistes)...etc. L'organisation était parfaite, Toutes les composantes tenaient à l'unité et au respect des slogans "préfixés". La surenchère petite bourgeoise avait laissé place à l'esprit responsable.
Le syndicalisme marocain vit son agonie. Plus de 90% des travailleurs boudent aujourd'hui les syndicats existants. La naissance de la TENDANCE DÉMOCRATIQUE qui traverse l'UMT et la CDT, principaux syndicats du pays, ouvre de nouvelles perspectives pour l'épanouissement d'un syndicalisme militant. Un syndicalisme qui se doit mettre à la poubelle de l'Histoire l'esprit de collaboration de classes, l'esprit de "paix sociale", l'esprit qui privilège le "respect des valeurs sacrées(hhhh)" aux dépens des aspirations légitimes des travailleurs.
Conditions de succès de la TENDANCE DÉMOCRATIQUE:
-Gestion démocratique interne
-L'ouverture sur les 90% des travailleurs non syndiqués. Il ne faut pas "se chamailler" avec les bureaucrates des centrales existantes, bureaucrates aliénés au régime et au patronat, sur la poignée de syndiqués (moins de 10%). C'est une perte de temps. Les emblèmes des "maisons existantes" ont perdu leur éclat de jadis. Ils sont devenus repoussants.
-Développement de l'esprit de combativité, de résistance, L'ESPRIT DE CLASSE. La formation syndicale classique n'est pas suffisante. Elle est nécessaire mais loin d'être suffisante. Les travailleurs doivent être conscients de leur appartenance de classe, de l’impossibilité de coexistante de classes. La lutte est l'aspect principal dans les rapports ouvriers-patrons. La lutte syndicale n'a pour finalité que "d'adoucir" l'exploitation et non de la supprimer, c'est pourquoi, le mouvement syndical ne doit pas être "indépendant" de la lutte politique du peuple marocain, ni insensible aux luttes des travailleurs des autres pays. Comme le capitalisme n'a pas de frontières, l'internationalisme prolétarien n'en a pas aussi.
Sans la triple formation: syndicale, politique idéologique, la TENDANCE DÉMOCRATIQUE régénérera les maladies qui ont mené l'UMT et la CDT à la décadence.
Ali Fkir, le 6 avril 2015
Le syndicalisme marocain vit son agonie. Plus de 90% des travailleurs boudent aujourd'hui les syndicats existants. La naissance de la TENDANCE DÉMOCRATIQUE qui traverse l'UMT et la CDT, principaux syndicats du pays, ouvre de nouvelles perspectives pour l'épanouissement d'un syndicalisme militant. Un syndicalisme qui se doit mettre à la poubelle de l'Histoire l'esprit de collaboration de classes, l'esprit de "paix sociale", l'esprit qui privilège le "respect des valeurs sacrées(hhhh)" aux dépens des aspirations légitimes des travailleurs.
Conditions de succès de la TENDANCE DÉMOCRATIQUE:
-Gestion démocratique interne
-L'ouverture sur les 90% des travailleurs non syndiqués. Il ne faut pas "se chamailler" avec les bureaucrates des centrales existantes, bureaucrates aliénés au régime et au patronat, sur la poignée de syndiqués (moins de 10%). C'est une perte de temps. Les emblèmes des "maisons existantes" ont perdu leur éclat de jadis. Ils sont devenus repoussants.
-Développement de l'esprit de combativité, de résistance, L'ESPRIT DE CLASSE. La formation syndicale classique n'est pas suffisante. Elle est nécessaire mais loin d'être suffisante. Les travailleurs doivent être conscients de leur appartenance de classe, de l’impossibilité de coexistante de classes. La lutte est l'aspect principal dans les rapports ouvriers-patrons. La lutte syndicale n'a pour finalité que "d'adoucir" l'exploitation et non de la supprimer, c'est pourquoi, le mouvement syndical ne doit pas être "indépendant" de la lutte politique du peuple marocain, ni insensible aux luttes des travailleurs des autres pays. Comme le capitalisme n'a pas de frontières, l'internationalisme prolétarien n'en a pas aussi.
Sans la triple formation: syndicale, politique idéologique, la TENDANCE DÉMOCRATIQUE régénérera les maladies qui ont mené l'UMT et la CDT à la décadence.
Ali Fkir, le 6 avril 2015
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