Les aspirations d’octobre 1917
sont toujours d’actualité
Octobre 2014-octobre 1917, bientôt un siècle !
L’Humanité a connu en octobre 1917, la plus grande révolution de son Histoire,
la révolution des producteurs et autres travailleurs exploités. D’aucuns
essaient de minimiser ce « tremblement » social, et vont même jusqu’à
remettre en cause sa légitimité/nécessité historique.
La bourgeoisie et toutes les forces qui
s’accrochent aux privilèges et aux ténèbres du passé ont tout fait pour
banaliser, dénigrer, diaboliser la révolution des opprimés, la révolution des
travailleurs, des prolétaires, des producteurs de richesses. Femmes et hommes
bien sûr.
Après un siècle, les résultats sont médiocres, sinon
décevants.
A QUI LA FAUTE ?
La guerre totale (à tous les sens du mot guerre)
engagée par la bourgeoisie et autres forces réactionnaires contre les
aspirations des travailleurs, contre les soulèvements des ouvriers, contre les
émeutes des opprimés et autres démunis, a ses justifications de classe. Elle
est compréhensible car ça ne pouvait pas être autrement.
La faute incombe aussi aux dirigeants communistes. Au
nom du marxisme, ils ont nui au marxisme, ils ont nui au communisme, aux
aspirations du prolétariat. Ils ont
présenté (dans la plupart des cas) le communisme comme un ogre qui bouffe tout
sur son chemin. Le communisme est loin d’être l’idée qu’en font les humbles
humains, les humbles façonnés/standardisés par la propagande bourgeois et
effrayés par les « erreurs » des
pseudo-marxistes et autres bornés.
Vingt cinq ans après la chute du socialisme
bureaucratique de l’Europe de l’Est, la situation de l’Humanité est devenue
précaire plus que jamais : les guerres, la surexploitation de la classe
ouvrière, le chômage, le pillage des richesses des peuples, les haines
raciales, les haines religieuses…Les solutions préconisées par les capitalistes
ont foiré, les recettes religieuses ont brillé par leur fiasco le plus total.
En
Europe occidentale, des milliers de « citoyens » de l’est européen
errent en véritables mendiants dans les rues en quête de miettes de pain, les
filles des « ex pays communistes » se donnent aujourd’hui au commerce
du sexe pour subvenir aux besoins de leurs familles
« laissées-là-bas », les masses populaires occidentales sont
« drainées » irréversiblement vers les marécages de sables mouvants
de la misère, misère à tous les sens du mot.
Le paradis promis par
la bourgeoisie occidentale aux peuples en lutte contre les bureaucraties de
l’Est européen se trouve n’être qu’un enfer terrestre. La femme de l'Est européen a perdu la quasi totalité de ses acquis sociaux.
Le capitalisme a donné (historiquement) ce
qu’il a pu. Son déclin est inévitable, déclin sur la voie de disparition.
L’Humanité ne peut supporter éternellement l’exploitation des uns par d’autres,
l’enrichissement des uns par la paupérisation des autres. La « démocratie »
pour les uns, la bastonnade pour d’autres. La majorité galère pour que la minorité
soit toujours en fête.
Aujourd’hui, et surtout
sur l’arène moyenne-orientale, nous assistons à un « duel » qui met
face à face la barbarie antique et la sauvagerie « moderne ». Un duel
entre deux projets aussi inhumains l’un que l’autre. En l’absence de l’adversaire
commun, le communisme, en l’absence du révolutionnaire au sens libérateur du
terme, les deux charognards se disputent le « territoire ». Chacun
tente de marquer son territoire, non par l’urine comme le font les fauves, mais
par le sang des peuples de la région. Certaines décapitent d’autres bombardent.
Les femmes, les enfants, les vieillards constituent le gros des victimes.
Israël, les monarchies du Golf, les marchands des armes se frottent les mains.
C’est la floraison du négoce des stupéfiants, du sexe. Les maladies, maladie à
tous les sens, qu’on croyait jadis radiées refont surface.
Devant ce chaos, ce
bourbier, devant ces tueries «positives », nous ne pouvons pas éviter de
parler du communisme.
Le communisme est
d’actualité. Certes, Il revient de loin, mais il est le seul à proposer un
fiable projet, et à lutter pour ce projet historique : la socialisation
des richesses de la planète, l’organisation et la gestion démocratique de cette
socialisation, l’épanouissement de la société dans son ensemble, l’émancipation
des opprimé-es…
LE COMMUNISME ?
- Le communisme n’est
pas une religion, il n’est pas un ensemble de dogmes qui calent la créativité, il
n’est pas un ensemble de préceptes/versets à apprendre par cœur et à appliquer
aveuglement en dehors du temps et de l’espace.
- Le communisme n’est
pas une « science exacte » qui présente des
« règles », des « théorèmes », des recettes à
appliquer à/dans n’importe quelle situation.
- Le communiste
est :
* Un projet de société
humaine où chacun s’épanouira loin de l’exploitation des uns par d’autres, loin
des inégalités dues au sexe, à la couleur, à la croyance, à l’âge, à la langue…
* Un projet de société
où toutes les composantes de la nature, l’humanité, la faune, la flore, vivront
en harmonie
* Une société gérée
démocratiquement par les producteurs et autres créateurs. Une société qui
assurera le bonheur, des enfants, des âgé-es, des personnes en difficultés
physiques ou mentales.
* Une société où les
rapports homme-femme seront le résultat d’une entente mutuelle, d’un respect
mutuel, loin des considérations mesquines (financières, sociales,
hiérarchiques….), rapports qui ne nécessitent pas de « contrats »
particuliers, contrats qui n’auraient de valeur sans l’aval de l’administration
(quelle bêtise !). Une société de l’union libre, du consentement mutuel.
- Le communisme est une
méthode d’analyse des réalités sociales, économiques, politiques, culturelles…Le
matérialisme historique et la dialectique s’enrichissent par les avancées des
sciences, par les nouvelles découvertes,
par les nouvelles inventions technologiques, par les explorations
terrestres, spatiales…Le communisme n’a jamais prétendu détenir toute la
vérité, ni apporter les réponses à toutes les questions que se posent les
humains.
- Le communisme est un
engagement pratique dans le processus révolutionnaire de transformation de
l’existant vers le meilleur, vers le juste.
- Le communisme est une
théorie révolutionnaire qui éclaire la voie des combattants. Elle est loin
d’être parfaite. La pratique, la complexe réalité sont là pour l’enrichir, n’en
déplaise aux bras-cassés de tous poils.
- le communisme lutte
pour une société où régnera « à chacun selon ses besoins », et ce , à
la place de la société où règne « la loi de la jungle », à la place
de la société où la « raison du plus fort est toujours la
meilleure ».
- Le communisme milite
pour une société de bonheur, de quiétude. Une société émancipée, peuplés
d’émancipé-es. Une société où l’enivrant parfum de la fleur, le gai chant de
l’oiseau, et l’envoûtement sensuel du baiser du couple constitueront une
symphonie musicale qui glorifie le règne du bonheur.
Ali Fkir, écrit en octobre 2013 et
actualisé le 30 septembre 2014
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