jeudi 12 septembre 2019

Maroc : mauvais temps pour la Femme


Maroc : mauvais temps pour la Femme.

  Elles sont des millions à vivre l’enfer terrestre. Elles sont des millions à « gémir » sous le poids du joug des coutumes, des mœurs, de la morale… moyenâgeuses
Elles sont des millions de laborieuses à vieillir avant l’âge du fait de la surexploitation capitaliste : les usines de Casablanca, Tanger…le latifundias et autres fermes capitalistes de Chtouka Aït Baha, du Gharb…en témoignent.
  Des milliers de travailleuses, des milliers de bidonvilloises, des milliers de campagnardes, osent ces derniers temps relever la tête, demander des comptes, osent revendiquer avec détermination leurs dûs…
  L’Etat makhzenien ne veut pas laisser faire. La remise en cause de l’ordre social établi est à combattre, idéologiquement par les imams et autres forces rétrogrades, politiquement par les forces conservatrices de tous bords, «policièrement » par l’Etat.
   Comme illustration, nous nous limitons aux quatre cas, signes précurseurs d’un «automne » anti-féminin. Quatre femmes, dernièrement victimes de la répression et ce, pour des raisons politico-idéologiques.
1- Mina, la jeune paysanne, «illettrée» est condamnée à 6 mois de prison ferme pour avoir osé faire face aux prédateurs terriens épaulés par les gendarmes, les magistrats…et pour avoir osé, elle «l'illettrée » campagnarde, adhérer à l’association marocaine des droits humais (AMDH, section Bensliman) ;
2- Hajar, journaliste critique, pour avoir osé disposer librement de son corps…
3- Fatiha, commerçante, pour avoir osé adhérer à l’association marocaine des droits humains ( AMDH, section Bernoussi)…
4- Safae, enseignante, pour avoir osé exprimer sa solidarité avec les enseignant-es victimes du contrat imposé.
J’en passe.
  L’Etat, avec le « souffleur » derrière le rideau, n’est pas prêt à accepter la remise en cause de l’ordre établi, de l’ordre imposé.
   Dénonçons, SANS DISCRIMINATION AUCUNE, l'arbitraire

Ali Ouhmad Fkir, communiste marocain.(12 septembre 2019)

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