samedi 5 mars 2016

L'Etat marocain, véritable dindon de la farce

L’Etat marocain, véritable « dindon de la farce ».
Il faut reconnaître que l’Etat marocain se comporte en véritable « dindon de la farce ». Consciemment pour que certains d’en haut aient leur part du magot ? Inconsciemment par « naïveté » par imbécillité, par connerie ? Je ne suis pas là pour en juger. L’essentiel c’est que les duperies répétées dont est t victime « l’Etat marocain » ont des retombées catastrophiques non seulement sur l’économie du pays, mais aussi sur la dignité du peuple marocain qui mérite mieux que la médiocrité du système en place.
Deux exemples de duperie :
-          Le chimérique « pétrole de Talsint » qui a permis à des escrocs américains (Michael H.Gustin et consorts)  de « faire rêver  » tout un peuple appauvri par une classe de potentats et ce, en manipulant des opportunistes (fils des hautes sphères) « nationaux » qui sont à la quête de richesses rapides et sans effort.
 L’affaire du « pétrole de Talsint » est vu par plusieurs comme un mauvais polar politico-financier. Polar où le Maroc officiel a joué le rôle du ridiculisé.
-          L’arnaque de la raffinerie de pétrole SAMIR. Ce joyau de l’économie du pays, joyau qui a été conçu par Abderrahim Bouabid, Abraham Serfaty, Aziz Belal et Mohamed Lhababi sous le gouvernement de Abdellah Ibrahim, fut « octroyé » gracieusement par Hassan II le tyran, aux moyenâgeux saoudiens en 1997.
Les saoudiens n’ont rien investi par la suite pour promouvoir le secteur. Ils ont « rapatrié » les bénéfices réalisés. Ils se sont permis de ne pas payer les impôts (presque 15 milliards de dirhams droits de douane…), emprunté auprès des banques et  autres  bailleurs de fonds locaux presque 30 milliards… Donc, en plus des bénéfices, ces escrocs ont emporté un magot de 45 milliards. Le cinq août 2015, ils arrêtent l’activité de raffinage. Ils exigent plus. Incapable de faire « plier le bras » des intouchables saoudiens, l’Etat a ouvert le pays (à tous les sens du mot ouvert) aux prédateurs de distribution (TOTAL français, SHELL anglais, Ifriquia marocain…).
   "Les protecteurs des  lieux saints", ont emporté le magot et nous ont laissé la ferraille.
Le lundi 7 mars 2016, le tribunal de commerce de Casablanca commencera le traitement du dossier SAMIR.  Deux solutions possibles : le redressement judiciaire ou la liquidation judiciaire. Les rumeurs privilégient la deuxième solution. Théoriquement, le tribunal a 15 jours pour se prononcer. Je dis bien théoriquement, car dans ce bled la justice au sens noble du terme n’existe pas et n’a jamais existé. Ses rouages sont « huilés » du produit qui vient directement de « l’usine arbitraire ».
En cas de liquidation, le modeste « produit de liquidation » profitera en premier lieu aux banquiers qui sortiront de « leurs chapeaux magiques » des titres relatifs à des dettes hypothécaires. Ils seront les premiers servis. Les salariés se rabattrons sur le reliquat et ce, après d’autres « pompages » éventuels.
 Dans cette nouvelle affaire d’escroquerie, les perdants sont : les salariés (presque 8 000, entre les permanents de SAMIR et ceux qui sont liés aux dizaines de sociétés de manutention, d’intérim…), l’activité du port de Mohammedia qui régressera de plus de 30%, de la ville de Mohammedia, et   de l’économie du pays…etc
   Les "immoralistes" saoudiens ridiculisent ce pays, piétinent la dignité du peuple marocain et ce, sur tous les plans.
    Un « front local pour le suivi de la crise de SAMIR » a été constitué ces derniers mois à Mohammedia et ce, à l’initiative : du front syndical des travailleurs de la SAMIR, du PADS, de la Voie Démocratique, du CNI, du PSU, d’Al Adl Oua al Ihsane et de l’AMDH. D’autres composantes ont rejoint par la suite ce Front. Il a organisé plusieurs activités. Il programme d’autres plus imposantes.
                              Ali Fkir, membre du secrétariat du Front,
 représentant de la Voie Démocratique (Annahj Addimocrati) .
 Le samedi 5 mars 2016
Photo des rapaces, photo des faux dévots 
  

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