jeudi 7 février 2019

2018: 162 000 entreprises "déficitaires"


2018: 162 000 entreprises "déficitaires"

  Enfin de compte, ce sont les salariés et les consommateurs qui supportent les charges de l'Etat sans aucune possibilité de tricher. Les premiers par l'IR (retenu à la source), par la TVA et autres taxes; les autres consommateurs par la TVA et autres taxes.
  Les entreprises, toutes tailles confondues, ont beaucoup de possibilités pour ne pas payer l'impôt réellement dû( aussi bien L'IR que l'IS).
Selon L'Economiste du 6 février 2019, sur les 220 000 entreprises existantes, 162 000 sont déficitaires (exercice comptable de 2018). Soit 67%. Ce sui est impensable à notre avis.
  Cela veut dire que 162 000 entreprises ne payeront que la cotisation minimale(qui.ne peut être inférieure à 3 000dh).
Les 220 000 entreprises sont soumises soit à l'IS(Les grandes sociétés notamment les SA), soit l'IR (Les entreprises individuelles ou les sociétés de personnes), or 162 000 ne payeront que "l'insignificative" "cotisation minimale" calculée essentiellement sur le chiffre d'affaires au taux de 0,75% à partir de janvier 2019. Il était avant de 0,5%.
  Le calcul de L'IR payé par le salarié (retenu à la source par l'employeur ) est simple à calculer.
Par contre les impôts à verser par les entreprise sont difficiles, très difficiles à déterminer. POURQUOI?
  D'une manière générale et sans rentrer dans les détails de petites rectifications des réintégrations et des déductions : le résultat fiscal (base de calcul )=produits - charges. L'impôt dû= résultat fiscal×taux.
Donc pour payer moins d'impôts il suffit:
- soit diminuer les produits ( ventes sans factures...)
- gonfler les charges 
- si vous êtes gourmands, il faut réduire les produits et gonfler les charges, ce qui peut vous rendre déficitaire et donc ne payer que la cotisation minimale ou son minimum qui est de 3000dh.
Contrôle fiscal ? Le ministère des finances ne dispose pas de moyens humains pour ce contrôle, sans parler des "défaillances morales". Les bourgeois sont forts en "pot de vin".
  N'oublions pas que le nombre de sociétés cotées à la bourse de Casablanca est inférieur à 70. La cotation à la bourse nécessite un minimum de transparence, ce qui fait peur à nos capitalistes.
EN CONCLUSION: 
  LES TRAVAILLEURS RENFLOUENT LES CAISSES DE L'ÉTAT.

 CELUI-CI DÉPENSE SANS MESURE AUCUNE DANS DES AFFAIRES PLUS OU MOINS LOUCHES QUI NE BÉNÉFICIENT EN AUCUN CAS AUX TRAVAILLEURS. 
LE TRAVAIL RESTE LA VACHE À TRAIRE. 
  LES OISIFS S'EMPARENT DU LAIT, DU BEURRE ET MÊME DU PETIT LAIT QUI EN DÉCOULE.
Ali Fkir(7 février 2029).



Ordis Holding se mue
Ordis holding, l'empire du prince moulay Ismaïl se convertit dans l'immobilier, l'agriculture et la distribution. (L’Économiste du mercredi 06/02/2029).
Trois secteurs où le profit est assuré au moindre "effort".
La spéculation foncière, les millions d'hectares des "soulalya" en vue, les grandes surfaces où les droits les plus élémentaires des salariés sont bafoués, la ruée vers les dattiers du majhoul...font couler la salive à plus d'un. 

Ali Fkir, enseignant de gestion.

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