mardi 30 septembre 2014

Les aspirations d'octobre 1917 sont toujours d'actualité

Les aspirations d’octobre 1917
sont toujours d’actualité

   Octobre 2014-octobre 1917, bientôt un siècle ! L’Humanité a connu en octobre 1917, la plus grande révolution de son Histoire, la révolution des producteurs et autres travailleurs exploités. D’aucuns essaient de minimiser ce « tremblement » social, et vont même jusqu’à remettre en cause sa légitimité/nécessité historique.
   La bourgeoisie et toutes les forces qui s’accrochent aux privilèges et aux ténèbres du passé ont tout fait pour banaliser, dénigrer, diaboliser la révolution des opprimés, la révolution des travailleurs, des prolétaires, des producteurs de richesses. Femmes et hommes bien sûr.
  Après un siècle, les résultats sont médiocres, sinon décevants. 
A QUI LA FAUTE ?
   La guerre totale (à tous les sens du mot guerre) engagée par la bourgeoisie et autres forces réactionnaires contre les aspirations des travailleurs, contre les soulèvements des ouvriers, contre les émeutes des opprimés et autres démunis, a ses justifications de classe. Elle est compréhensible car ça ne pouvait pas être autrement.
  La faute incombe aussi aux dirigeants communistes. Au nom du marxisme, ils ont nui au marxisme, ils ont nui au communisme, aux aspirations du prolétariat.  Ils ont présenté (dans la plupart des cas) le communisme comme un ogre qui bouffe tout sur son chemin. Le communisme est loin d’être l’idée qu’en font les humbles humains, les humbles façonnés/standardisés par la propagande bourgeois et effrayés par les « erreurs » des  pseudo-marxistes et autres bornés. 
  Vingt cinq ans après la chute du socialisme bureaucratique de l’Europe de l’Est, la situation de l’Humanité est devenue précaire plus que jamais : les guerres, la surexploitation de la classe ouvrière, le chômage, le pillage des richesses des peuples, les haines raciales, les haines religieuses…Les solutions préconisées par les capitalistes ont foiré, les recettes religieuses ont brillé par leur fiasco le plus total.
 En Europe occidentale, des milliers de « citoyens » de l’est européen errent en véritables mendiants dans les rues en quête de miettes de pain, les filles des « ex pays communistes » se donnent aujourd’hui au commerce du sexe pour subvenir aux besoins de leurs familles « laissées-là-bas », les masses populaires occidentales sont « drainées » irréversiblement vers les marécages de sables mouvants de la misère, misère à tous les sens du mot.
  Le paradis promis par la bourgeoisie occidentale aux peuples en lutte contre les bureaucraties de l’Est européen se trouve n’être qu’un enfer terrestre. La femme de l'Est européen a perdu la quasi totalité de ses acquis sociaux.
 Le capitalisme a donné (historiquement) ce qu’il a pu. Son déclin est inévitable, déclin sur la voie de disparition. L’Humanité ne peut supporter éternellement l’exploitation des uns par d’autres, l’enrichissement des uns   par la paupérisation des autres. La « démocratie » pour les uns, la bastonnade pour d’autres. La majorité galère pour que la minorité soit toujours en fête.
   Aujourd’hui, et surtout sur l’arène moyenne-orientale, nous assistons à un « duel » qui met face à face la barbarie antique et la sauvagerie « moderne ». Un duel entre deux projets aussi inhumains l’un que l’autre. En l’absence de l’adversaire commun, le communisme, en l’absence du révolutionnaire au sens libérateur du terme, les deux charognards se disputent le « territoire ». Chacun tente de marquer son territoire, non par l’urine comme le font les fauves, mais par le sang des peuples de la région. Certaines décapitent d’autres bombardent. Les femmes, les enfants, les vieillards constituent le gros des victimes. Israël, les monarchies du Golf, les marchands des armes se frottent les mains. C’est la floraison du négoce des stupéfiants, du sexe. Les maladies, maladie à tous les sens, qu’on croyait jadis radiées refont surface.
  Devant ce chaos, ce bourbier, devant ces tueries «positives », nous ne pouvons pas éviter de parler du communisme.
  Le communisme est d’actualité. Certes, Il revient de loin, mais il est le seul à proposer un fiable projet, et à lutter pour ce projet historique : la socialisation des richesses de la planète, l’organisation et la gestion démocratique de cette socialisation, l’épanouissement de la société dans son ensemble, l’émancipation des opprimé-es…
LE COMMUNISME ?
- Le communisme n’est pas une religion, il n’est pas un ensemble de dogmes qui calent la créativité, il n’est pas un ensemble de préceptes/versets à apprendre par cœur et à appliquer aveuglement en dehors du temps et de l’espace.
- Le communisme n’est pas une « science exacte » qui présente des  « règles », des « théorèmes », des recettes à appliquer à/dans n’importe quelle situation.
- Le communiste est :
* Un projet de société humaine où chacun s’épanouira loin de l’exploitation des uns par d’autres, loin des inégalités dues au sexe, à la couleur, à la croyance, à l’âge, à la langue…
* Un projet de société où toutes les composantes de la nature, l’humanité, la faune, la flore, vivront en harmonie
* Une société gérée démocratiquement par les producteurs et autres créateurs. Une société qui assurera le bonheur, des enfants, des âgé-es, des personnes en difficultés physiques ou mentales.
* Une société où les rapports homme-femme seront le résultat d’une entente mutuelle, d’un respect mutuel, loin des considérations mesquines (financières, sociales, hiérarchiques….), rapports qui ne nécessitent pas de « contrats » particuliers, contrats qui n’auraient de valeur sans l’aval de l’administration (quelle bêtise !). Une société de l’union libre, du consentement mutuel.
- Le communisme est une méthode d’analyse des réalités sociales, économiques, politiques, culturelles…Le matérialisme historique et la dialectique s’enrichissent par les avancées des sciences, par les nouvelles découvertes,  par les nouvelles inventions technologiques, par les explorations terrestres, spatiales…Le communisme n’a jamais prétendu détenir toute la vérité, ni apporter les réponses à toutes les questions que se posent les humains.
- Le communisme est un engagement pratique dans le processus révolutionnaire de transformation de l’existant vers le meilleur, vers le juste.
- Le communisme est une théorie révolutionnaire qui éclaire la voie des combattants. Elle est loin d’être parfaite. La pratique, la complexe réalité sont là pour l’enrichir, n’en déplaise aux bras-cassés de tous poils.
- le communisme lutte pour une société où régnera « à chacun selon ses besoins », et ce , à la place de la société où règne « la loi de la jungle », à la place de la société où la « raison du plus fort est toujours la meilleure ».
- Le communisme milite pour une société de bonheur, de quiétude. Une société émancipée, peuplés d’émancipé-es. Une société où l’enivrant parfum de la fleur, le gai chant de l’oiseau, et l’envoûtement sensuel du baiser du couple constitueront une symphonie musicale qui glorifie le règne du bonheur.

    Ali Fkir, écrit en octobre 2013 et actualisé le 30 septembre 2014

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